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PROJET SB AGROIN THIES

dal Senegal Mariama BADJI

Il settore agro-pastorale deve far fronte a persistenti problematiche, tra cui: precipitazioni insufficienti, difficoltà di accesso alle risorse idriche, continua aridità del suolo e, di conseguenza, scarsa produzione in quantità e qualità. Per il progetto SB-AGROIN, ifnanziato dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo, sono sfide che devono essere pienamente recepite, sia dalle autorità pubbliche che dalle diverse organizzazioni di sostegno allo sviluppo, in stretta collaborazione con le comunità di attori, in particolare i produttori.

Apprendre à produire des semences : un enjeu décisif pour les producteurs

Le secteur agropastoral fait face à des problèmes persistants, parmi lesquels : l’insuffisance des pluies, le difficile accès aux ressources en eau, l’aridité continuelle des sols et, en conséquence, la faiblesse des productions en quantité et en qualité. 

Pour le projet SB-AGROIN, ce sont là des défis qui doivent être pleinement pris en charge, autant par les pouvoirs publics que par les divers organismes d’appui au développement, en étroite coopération avec les communautés d’acteurs, notamment les producteurs.  

Ainsi, ledit projet financé par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement et qui en est à sa deuxième année, développe une dynamique qui allie des stratégies relatives à la sensibilisation, l’information et la mobilisation communautaire autour de la promotion des petits producteurs qui éprouvent des difficultés pour accéder aux facteurs de production primaires et secondaires, singulièrement les ressources naturelles (l’eau…) et les techniques aptes à booster leurs activités.  

En cela, le système AGRITUBE mis en place s’investit dans la promotion du goutte-à-goutte, dans l’aménagement d’équipements hydrauliques (puits, forages, châteaux d’eau) mais encore dans la formation technique et le renforcement des capacités agriculturales. 

Dans ce sens, le projet a compris que, pour appuyer la prise en charge de la sécurité alimentaire, l’augmentation des productions agricoles ainsi que les processus de transformation et d’écoulement des produits, il est crucial d’assurer la disponibilité et le renforcement d’un capital humain incontournable. Cela justifie l’initiation de sessions de formation sur les principes de production de semences par les producteurs eux-mêmes. 

Il s’agit ici, au premier plan, de travailler à ce que ces derniers acquièrent une autonomie progressive et réelle, pouvant impacter positivement sur leurs choix en termes de types de semences, de besoins quantitatifs, de qualité et de calendrier de culture. 

Pour y arriver, il est impérieux de prendre conscience de l’importance des semences, surtout de qualité, par les opportunités qu’elles offrent, en dépit des contraintes environnementales et autres pour : accroitre les rendements, générer des produits de qualité, faciliter la transformation et la vente sur un marché fortement concurrentiel. Last but not least, cela permet de rendre effective la réalisation de revenus substantiels, donc un coup contre la pauvreté ambiante et la vulnérabilité.   

Il n’est pas exclu que la démultiplication des formations pour la production de semences va favoriser l’émergence d’une masse critique allant crescendo et destinée à mutualiser les ressources, les efforts et les capacités locales dans le but d’enregistrer des progrès constants en matière de développement de l’activité agricole. Dans cette perspective, il doit pouvoir être envisagé la mise en réseau coopérative entre acteurs pionniers et porteurs de la production de semences qui est déterminante pour la promotion du secteur agropastoral.  

Le Centre au Développement en Horticulture de Sangalkam   

Au cœur de la formation en production de semences 

Du 28 au 30 mars 2022, 19 bénéficiaires du Projet SBAGROIN ont suivi une formation sur les principes de la production de semences, sous la supervision  des experts de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA), partenaire technique du projet. Les formateurs ont insisté sur l’importance d’une bonne connaissance  de l’intérêt des bonnes semences et surtout des variétés locales paysannes. 

Ainsi, ils ont rappelé les principes et règles pour promouvoir les bonnes pratiques  en matière de production de semences.

Deux bénéficiaires témoignent

Mbarka FATI

Le port altier et le regard imposant, elle fait partie de l’Entreprise sociale DER/GUI. Elle est convaincue de la pertinence de cette formation qui, dit-elle, va permettre aux petits producteurs de mieux gérer leur production. Elle a salué la belle pédagogie des experts de l’Isra qui ont ainsi facilité une bonne compréhension par les auditeurs. Elle a ajouté, que : les secrets sur la production locale de semences suggèrent une volonté d’autonomie pour les producteurs qui sont souvent à la merci des vendeurs privés.

Modou Ndiaye

Originaire du village de Niakhip, ce sexagénaire qui ne connaît que la terre voit sa motivation boostée à souhait. Il félicite le projet pour cette initiative qui est vitale pour les cultures maraîchères. Pour lui, cette formation va permettre de mutualiser les forces de petits producteurs, afin d’avoir des semences de ligne pure et à moindre prix. Il exhorte aussi les jeunes auditeurs à démultiplier cette formation aux autres afin de mieux la capitaliser au niveau la zone de Keur Moussa.

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