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SENEGAL, DONNE E RESILIENZA IN TEMPO DI COVID-19

  FEMMES ET RESILIENCE SOUS LA COVID-19  

L’exemple d’un groupe féminin agricole de Coubanack  

En début de Mars 2020, le premier cas de coronavirus a mis en émoi tout le Sénégal. Les femmes étaient les premières à s’organiser pour faire face aux défis qui n’allaient pas manquer de se présenter. Celles du groupe agricole Faydang à Coubanack à quelques encablures de Diouloulou, ne sont pas en reste.   Avec à leur tête une dame, en la personne de Khady Morin, ancienne migrante à Montréal, le nouveau groupe agricole, mis en place au début du mois de septembre 2019, compte en son sein seize femmes.   Sur une superficie de 5 hectares, elles travaillent sur deux hectares et s’essaient à  l’agriculture écologique. Elles nous expliquent que cette forme d’agriculture réduit la dépendance aux intrants tout en améliorant la fertilité des sols, la productivité et la biodiversité. Les pratiques écologiques permettent aux agricultrices de répondre à leurs propres besoins et d’augmenter leurs revenus tout en atténuant leur exposition aux chocs climatiques.  

La révolution digitale arrive en pleine pandémie  

Avec le choc de la Covid-19 qui a isolé leur village sans aucune possibilité de vendre leurs produits, elles ont décidé de faire avec le digital après moult réunions. Vendre leurs produits à travers les réseaux sociaux et avec le téléphone. Elles offrent aux acheteurs du piment, des courgettes, du persil, des produits pour inciter les femmes à cuisiner sans bouillon industriel.   Les plus jeunes du groupe sont chargées de répondre au téléphone  et la présidente du groupe met à disposition sa voiture pour la livraison.  

L’impact sur l’éducation et la santé familiales  

C’est connu que ce sont les femmes qui contribuent de manière significative aux revenus du foyer. Mieux, celles qui sont dans la production agricole utilisent toujours toutes les ressources supplémentaires pour envoyer leurs enfants à l’école et s’assurer qu’ils ne manquent ni de livres, ni de vêtements, ni de fournitures scolaires.  Elles investissent aussi dans la santé de leur famille, dans l’achat d’aliments supplémentaires. En outre, le statut des femmes rurales s’est amélioré considérablement au sein de leurs familles et de leurs communautés. Elles ont acquises une plus grande  autonomie, même si elles en appelle à plus de formation pour atteindre un ledearship efficace.  

Subventions et financement  

Au-delà de cette capacité de résilience de ces femmes casamançaises, il faut souligner que situation est restée longtemps précaire, causée par la pandémie du coronavirus sur l’économie locale, avec souvent l’impossibilité d’écoulement des produits durant le confinement de la population sénégalaise, de mars à mai 2020.  Dans une interview (accordée au quotidien sénégalais Le Soleil), Cheikh Oumar Seydi, directeur Afrique de la Fondation Bill et Melinda Gates, soulignait que la pandémie de la Covid-19 est «une catastrophe». Selon lui le monde a reculé de plusieurs années. «Quand je pense à notre histoire moderne, on n’a jamais connu un phénomène aussi grave qui a changé toutes les vies, l’activité économique dans tous les pays, y compris les pays les plus avancés. Avec la Covid-19, les inégalités se sont accentuées. Chaque fois qu’il y a ce genre de pandémie, elle affecte les plus démunis de façon disproportionnée, surtout les femmes et les enfants» a si bien remarqué le directeur Afrique de la Fondation Gates.   Au Sénégal, le gouvernement et les Ong privés apportent tant bien que mal des soutiens financiers et des subventions, en réponse à la crise sanitaire et économique consécutive à la Covid-19, ces subventions sont destinées principalement aux femmes, à travers les secteurs alimentaires, agricoles, agro-alimentaires, sanitaires et para-sanitaires des différentes régions du pays.  

DONNE E RESILIENZA IN TEMPO DI COVID-19

L’esempio di un gruppo agricolo femminile di Coubanack

All’inizio di marzo 2020, il primo caso di coronavirus ha creato grande scompiglio in tutto il Senegal. Le donne furono le prime ad organizzarsi per affrontare le sfide che si sarebbero presentate. Quelle del gruppo agricolo Faydang a Coubanack, non lontano da Diouloulou, non hanno fatto eccezione. Guidato da una signora, Khady Morin, ex migrante a Montreal, il nuovo gruppo agricolo, costituito all’inizio di settembre 2019, conta sedici donne. Su una superficie di 5 ettari, lavorano su due ettari e si occupano di agricoltura ecologica. Ci dicono che questa forma di agricoltura riduce la dipendenza dagli input mentre migliora la fertilità del suolo, la produttività e la biodiversità. Le pratiche verdi consentono alle donne contadine di soddisfare i propri bisogni e aumentare il proprio reddito riducendo la loro esposizione ai cambiamenti climatici.

La rivoluzione digitale arriva nel bel mezzo di una pandemia.

Con lo shock del Covid-19 che ha isolato il loro villaggio senza alcuna possibilità di vendere i loro prodotti, hanno deciso di passare alla vendita on line utilizzando i social network e il telefono. Oggi offrono agli acquirenti peperoncino, zucchine, prezzemolo, prodotti per incoraggiare le donne a cucinare senza brodo industriale.La più giovane del gruppo risponde al telefono e la presidente del gruppo mette a disposizione la sua auto per le consegne.

L’impatto sull’educazione e la salute della famiglia

È noto che sono le donne a contribuire in modo significativo al reddito familiare. Meglio ancora, coloro che sono nella produzione agricola usano sempre tutte le risorse extra per mandare i propri figli a scuola e per assicurarsi che non rimangano senza libri, vestiti o materiale scolastico. Investono anche nella salute delle loro famiglie, nell’acquisto di scorte di cibo. Inoltre, la condizione delle donne rurali è migliorata notevolmente all’interno delle loro famiglie e comunità. Hanno acquisito una maggiore autonomia, sebbene richiedano una maggiore formazione per ottenere una leadership efficace.

Sovvenzioni e finanziamenti

Al di là di questa capacità di resilienza di queste donne Casamance, va sottolineato che la situazione è rimasta a lungo precaria, causata dalla pandemia di coronavirus sull’economia locale, spesso con l’impossibilità di vendere prodotti durante il lock down senegalese, da marzo a maggio 2020. In un’intervista (rilasciata al quotidiano senegalese Le Soleil), Cheikh Oumar Seydi, direttore per l’Africa della Bill and Melinda Gates Foundation, ha sottolineato che la pandemia di Covid-19 è “un disastro”. Secondo lui, il mondo è tornato indietro di diversi anni. “Quando ripenso alla nostra storia moderna, non c’è mai stato un fenomeno così grave che ha cambiato tutte le vite, l’attività economica in tutti i paesi, compresi i paesi più avanzati. Con Covid-19, le disuguaglianze sono aumentate. Ogni volta che c’è una pandemia di questo genere, sono i più vulnerabili ad essere colpiti, soprattutto donne e bambini ”, ha commentato il direttore dell’Africa della Fondazione Gates.

In Senegal, il governo e le ONG private stanno fornendo sostegno finanziario e sussidi come meglio possono, in risposta alla crisi sanitaria ed economica derivante dal Covid-19, questi sussidi sono destinati principalmente alle donne, attraverso i settori alimentari, agricolo, agroalimentare, sanitario e para-sanitario delle diverse regioni del Paese.

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